La Taille

Tout comme leurs ancêtres écossais, les bovins Highland canadiens sont élevés dans des conditions climatiques et environnementales très variées. Le grand écart entre les diverses tailles atteintes par des représentants de l'espèce, s'explique surtout par ce facteur. Les poids moyens énumérés ici-bas font abstraction des effets d'un climat très rigoureux ou d'une alimentation trop sévère sur la croissance de l'animal :

• Un taureau adulte, en état de procréer, pèse 800 kilos (1,800 livres).
• Une vache adulte, en état de procréer, pèse 500 kilos (1,100 livres).
• Les bouvillons seront prêts pour l'abattoir à un poids d'environ 450 kilos (1,000 livres). Ce poids peut être atteint par un animal d'un an avec une alimentation particulière, mais certains des éleveurs préfèrent prendre deux ans et engraisser l'animal au pâturage.

Le Poil

Les Highland ont deux épaisseurs de poils, la couche interne se compose de poils doux et fins, tandis que celle de l'extérieur est faite de poils longs qui peuvent mesurer jusqu'à 13 pouces de longueur. De plus, ces derniers sont huileux, ce qui leurs permettent d'être imperméables à l'eau et à la neige. Leur double épaisseur de poils ainsi que leur cuir épais en font des animaux que la nature a dotés pour résister à une grande variété de température. Il n'est pas rare de les voir perdre leurs poils lorsqu'ils sont confrontés à des températures chaudes et sèches et que ces derniers repoussent avec le retour des températures froides et humides.

L'espèce

Rusticité.

On sait depuis fort longtemps, que les bovins Highland ont une grande résistance et une capacité surprenante à survivre à des conditions parfois très difficiles… là, où la plupart des bovins commercialisés ne pourraient survivre.

Les Highlands ont la réputation de s’adapter à un environnement plus hostile, brouter dans des pâturages pauvres et terrains abandonnés et cette robustesse peut représenter un avantage pour des éleveurs désireux de produire un bœuf dans un contexte environnemental plus ardu à partir d’intrants naturels. En effet, la race demeure réputée pour produire une viande de qualité supérieure sans avoir besoin d'une alimentation dispendieuse.

Toutefois, afin de maximiser le rendement de leur cheptel, favoriser un développement maximal et maintenir la santé de leurs sujets, les éleveurs gagnent à prodiguer une saine alimentation, assurer un apport suffisant en minéraux* et fournir un environnement confortable. Dans la section liens utiles et documentation, vous trouverez plusieurs sites intéressants sur les soins et la santé animale.

*Par exemple, au Canada, plusieurs régions sont reconnues pour leur faible taux parfois même quasi absence de sélénium dans le sol. Il importe de pallier à cette carence qui entraine des effets souvent irrémédiables sur les veaux et animaux adultes.

Instinct maternel.

L'instinct maternel est très développé chez la vache Highland. Les veaux abandonnés, même de première portée, sont très rares. Cette tendance naturelle à protéger le veau minimise les pertes occasionnées par les prédateurs et s'étend même parfois aux moutons qui partagent le même pâturage. Le veau Highland est exceptionnellement robuste et croît rapidement jusqu'au sevrage.

La vache Highland a une longue vie productive et plusieurs cheptels ont une moyenne de 12 veaux par vache; ceci réduit grandement les coûts de remplacement, un facteur à considérer de nous jours.

Enfin, la race demeure réputée pour produire une viande de qualité supérieure sans avoir besoin d'une alimentation dispendieuse.